Epicure écrit : “celui qui dit que le temps de philosopher n'est pas encore venu, ou que ce temps est passé, est pareil à celui qui dit, en parlant du bonheur, que le temps n'est pas venu ou qu'il n'est plus là.” Pour lui, le fondement de toute réalité est la sensation corporelle. La morale épicurienne est une morale qui fait du plaisir le bien. Il explique qu’il “n'est pas possible de vivre de façon bonne et juste, sans vivre avec plaisir.” Et quand il dit que le plaisir est notre but, il n'entend pas par là “les plaisirs des débauchés ni ceux qui se rattachent à la jouissance matérielle”. Plutôt “l'absence de souffrance corporelle et de troubles de l'âme.” L’ataraxie est la clef du bonheur parce qu’elle procure le plaisir suprême. C’est cette tranquillité de l’âme, la profonde quiétude découlant de l'absence de tout trouble ou douleur. Certains d’entre nous ont plus le réflexe de penser avec leur tête qu’avec leur coeur ou leur corps. Epicure suggère de nous reposer sur nos cinq sens pour nous connaître. Quand j’y pense, si je m’étais plus reposée sur mes sens pour guider mes choix de jobs, j’aurais pris de bien meilleures décisions. Est-ce qu'Epicure pourrait m’aider à trouver celui dans lequel je m’épanouirai ?